Paroles :G. BRASSENS

Musique :G. BRASSENS

 

Quatre-vingt-quinze pour cent

 

La femme qui possède tout en elle

Pour donner le goût des fêtes charnelles

La femme qui suscite en nous tant de passion brutale

La femme est avant tout sentimentale

Mais dans la main les longues promenades

Les fleurs les billets doux les sérénades

Les crimes les folies que pour ses beaux yeux l'on commet

La transporte mais...

 

REFRAIN

Quatre-vingt-quinze fois sur cent

La femme s'emmerde en baisant

Qu'elle le taise ou qu'elle le confesse

C'est pas tous les jours qu'on lui déride les fesses

Les pauvres bougres convaincus

Du contraire sont des cocus

À  l'heure de l'œuvre de chair

Elle est souvent triste peuchère

S'il n'entend le cœur qui bat

Le corps non plus ne bronche pas

 

Sauf quand elle aime un homme avec tendresse

Toujours sensible alors à ses caresses

Toujours bien disposée toujours encline à s'émouvoir

Ell' s'emmerd' sans s'en apercevoir

Ou quand elle a des besoins tyranniques

Qu'elle souffre de nymphomanie chronique

C'est ell' qui fait alors passer à ses adorateurs

De fichus quarts d'heure

 

REFRAIN

 

Les encore les c'est bon les continue

Qu'ell' crie pour simuler qu'ell' monte aux nues

C'est pure charité les soupirs des anges ne sont

En général que de pieux menson(ges)

C'est à seule fin que son partenaire

Se croie un amant extraordinaire

Que le coq imbécile et prétentieux perché dessus

Ne soit pas déçu

 

REFRAIN

 

J'entends aller de bon train les commentaires

De ceux qui font des châteaux à Cythère

C'est parce que tu n'es qu'un malhabile un maladroit

Qu'elle conserve toujours son sang-froid

Peut-être mais les assauts vous pèsent

De ces petits m'as-tu-vu-quand-je-baise

Mesdam's en vous laissant manger le plaisir sur le dos

Chantez in petto...

 

REFRAIN et FIN