Paroles : Jean NOHAIN

Musique : MIREILLE

 

COUCHÉS DANS LE FOIN

Il ne faut pas que je vous cache
Que j'eus toujours la sainte horreur des vaches.
Dans ma famille, c'est un tort,
Hélas! le métier de toréador
N'a jamais été notre fort.
J'aimerais mieux qu'on m'injurie,
Qu'on me pende ou qu'on m'expatrie
Plutôt que de toucher un pis,
Un pis de ma vie.
Je suis ainsi, tant pis
Et c'est dommage.
La fille de la fermière est charmante et on a le même âge
Par bonheur pour les amoureux,
Il est au grand air d'autres jeux
Des jeux que j'aime davantage.

REFRAIN
Couchés dans le foin
Avec le soleil pour témoin
Un petit oiseau qui chante au loin
On se fait des aveux
Et des grands serments et des vœux
On a des brindille s plein les cheveux
On s'embrasse et l'on se trémousse
Ah! que la vie est douce, douce
Couchés dans le foin avec le soleil pour témoin.

Vous connaissez des femmes du monde
Qui jusqu'à quatre-vingts ans restent blondes
Qui sont folles de leur corps.
Pour leurs amours il leur faut des décors
Des tapis, des coussins en or
De la lumière tamisée
Et des tentures irisées
Estompant sous leurs baisers
Des appas trop usés,
Eh bien tant pis,
Mais c'est dommage.
Quand on est vigoureux, quand on aime et qu'on a mon âge
Tous ces décors sont superflus
Les canapés je n'en veux plus
Je ne fais plus l'amour en cage
Gardez, gardez vos éclairages.

REFRAIN