Paroles : WILLEMETZ / SOLLER

Musique : Henri CHRISTINÉ

 

LES PETITS PAÏENS

Les jolis petits païens
C'est toute la femme
Mais oui madame
Je le soutiens
Ah! quel désir
Quand nos yeux les devinent
Ah! quel plaisir
Quand nos doigt les lutinent
Ils font 
Bientôt sous notre étreinte
Des bonds 
Et même des pointes
Quand on les a dans la main 
Mais oui madame
C'est toute la femme qu'on tient

 

Blanches rondeurs aux contours délicieux
Les païens sont un régal pour les yeux
Ils ont tous malgré leurs formes régulières
Leur physionomie particulière
Les uns lèvent la tête sans se gêner
Y'en qui vous r"gardent l'air étonné
D'autres pudiquement baissent le nez
Qu'ils soient monticules ou promontoires
Des pommes des oranges ou des poires

 

Les jolis petits païens
C'est toute la femme
Mais oui madame
Je le soutiens
Ah! quel désir
Quand nos yeux les devinent
Ah! quel plaisir
Quand nos doigts les lutinent
Ils font 
Bientôt sous notre étreinte
Des bonds 
Et même des pointes
Quand on les a dans la main 
Mais oui madame
C'est toute la femme qu'on tient

 

Hommes mariés ou bien célibataires
Nous courons tous après ces globe-trotters
C'est autour de ces mappemondes si petites
Que pourtant le monde entier gravite
Des Hespérides c'est le double jardin
Les fétiches dont nous sommes les pantins
Éternels nénés et rin-tin-tin
De l'amour c'est la vivante cible
Qui même cachés restent visibles

 

Les jolis petits païens
C'est toute la femme
Mais oui madame
Je le soutiens
Ah! quel désir
Quand nos yeux les devinent
Ah! quel plaisir
Quand nos doigts les lutinent
Ils font 
Bientôt sous notre étreinte
Des bonds 
Et même des pointes
Quand on les a dans la main 
Mais oui madame
C'est toute la femme qu'on tient