Paroles : Julien DUVIVIER
Musique : Maurice YVAIN
QUAND ON S'PROMÈNE AU BORD DE L'EAU |
Du lundi jusqu'au samedi, Pour gagner des radis, Quand on a fait sans entrain Son boulot quotidien, Subi le propriétaire, Le percepteur, la boulangère, Et trimballé sa vie de chien, Le dimanche vivement On file à Nogent, Alors brusquement Tout paraît charmant! Quand on se promène au bord de l'eau, Comme tout est beau... Quel renouveau... Paris au loin nous semble une prison, On a le coeur plein de chansons. L'odeur des fleurs Nous met tout à l'envers Et le bonheur Nous saoule pour pas cher. Chagrins et peines De la semaine, Tout est noyé dans le bleu, dans le vert... Un seul dimanche au bord de l'eau, Aux trémolos Des petits oiseaux, Suffit pour que tous les jours semblent beaux Quand on se promène au bord de l'eau. Je connais des gens cafardeux Qui tout le temps se font des cheveux Et rêvent de filer ailleurs Dans un monde meilleur. Ils dépensent des tas d'oseille Pour découvrir des merveilles. Ben moi, ça me fait mal au coeur... Car y a pas besoin Pour trouver un coin Où l'on se trouve bien, De chercher si loin... Quand on se promène au bord de l'eau, Comme tout est beau... Quel renouveau... Paris au loin nous semble une prison, On a le coeur plein de chansons. L'odeur des fleurs Nous met tout à l'envers Et le bonheur Nous saoule pour pas cher. Chagrins et peines De la semaine, Tout est noyé dans le bleu, dans le vert... Un seul dimanche au bord de l'eau, Aux trémolos Des petits oiseaux, Suffit pour que tous les jours semblent beaux Quand on se promène au bord de l'eau. Un seul dimanche au bord de l'eau, Aux trémolos Des petits oiseaux, Suffit pour que tous les jours semblent beaux Quand on se promène au bord de l'eau. |