CAROLINE LA PUTAIN |
Ah !
Mes amis, versez à boire, Versez à boire du bon vin, Tin tin, tin tin, tin taine et tin tin ; Je m’en vais vous conter l’histoire De Caroline, la putain, Tin tin, tin taine et tin tin . Son père était un machiniste Au théâtre de l’Odéon, Ton ton, ton ton, ton taine et ton ton ; Sa mère était une fleuriste Qui vendait des roses en boutons, Ton ton, ton taine et ton ton. A 14 ans, suçant des pines, Elle fit son éducation, Ton ton, ton ton, ton taine et ton ton ; A 18 ans, dans la débine, Elle s’engagea dans un boxon, Ton ton, ton taine et ton ton. A 24 ans, sur ma parole, C’était une fière putain, Tin tin, tin tin, tin taine et tin tin ; Elle avait foutu la vérole Aux trois-quarts du quartier latin, Tin tin, tin taine et tin tin. Le marquis de la Couille-Molle Lui fit construire une maison, Ton ton, ton ton, ton taine et ton ton ; A l’enseigne du « Morpion qui vole », Une belle enseigne pour un boxon, Ton ton, ton taine et ton ton. Elle voulut aller à Rome, Pour recevoir l’absolution, Ton ton, ton ton, ton taine et ton ton ; Le pape était fort bien à Rome, Mais il était dans un boxon, Ton ton, ton taine et ton ton. Et s’adressant au grand vicaire, Elle dit : « J’ai trop prêté mon con ! » Ton ton, ton ton, ton taine et ton ton. « Si tu l’as tant prêté, ma chère, Eh bien, alors, prête-le-moi donc ! » Ton ton, ton taine et ton ton. Et la serrant entre ses cuisses, Il lui donna l’absolution Ton ton, ton ton, ton taine et ton ton ; Il attrapa la chaude-pisse, Et trent’six douzaines de morpions, Ton ton, ton taine et ton ton. Elle finit cette tourmente Entre les bras d’un marmiton Ton ton, ton ton, ton taine et ton ton ; Elle mourut la pine au ventre, Le con fendu jusqu’au menton, Ton ton, ton taine et ton ton. Ah ! Quand on la mit en bière, On vit pleurer tous ses morpions Ton ton, ton ton, ton taine et ton ton ; Puis quand on la mit en terre, Ils s’arrachèrent les poils du con, Ton ton, ton taine et ton ton. |