LE ROI DE BAVIÈRE

Il était naguère,
Un roi de Bavière,
Toujours suivi
D’un fol ennui,
Que rien ne pouvait distraire.

Un soir, sous l’ombrage,
Seul, avec son page,
Il entendit dans la forêt,
Une voix qui chantait :

Refrain :
"Moi je suis putain,
Sacré nom d’un chien !
Et pour un écu,
Je fais voir mes fesses.
Moi je suis putain,
Sacré nom d’un chien !
Et pour un écu,
Je fais voir mon cul."

"Page, quelle est cette voix de fauvette ?"
"Sire, c’est Agnès qui se branle seulette,
Et qui s’en va chantant,
Ce refrain si charmant."

"Gentille bergère,
Ta voix sut me plaire.
Dans mon palais, viens avec moi,
Mes trésors sont à toi."

"Sire, vos trésors ne me tentent guère
Vous pouvez vous les foutre au derrière."
Et le roi l’épousa,
Et le soir il chanta :

Petite putain, c’que tu baises bien.
Ton con chausse mon vit comme une chasse.
Petite putain, c’que tu baises bien.
Ton con chausse mon vit comme un écrin.