Paroles : J. FERRAT
Musique : J. FERRAT
à Brassens
Est-ce un reflet de ta moustache Ou bien tes cris de "mort aux vaches" Qui les séduit De tes grosses mains maladroites Quand tu leur mets dessus la patte C'est du tout cuit Les filles de joie les filles de peine Les Margotons et les Germaines Riches de toi Comme dans les histoires anciennes Deviennent vierges et souveraines Entre tes doigts
Entre tes dents juste un brin d'herbe La magie du mot et du verbe Pour tout décor Même quand tu parles de fesses Et qu'elles riment avec confesse Ou pire encore Bardot peut aligner les siennes Cette façon d'montrer les tiennes N'me déplait pas Et puisque les dames en raffolent On n'peut pas dire qu'elles soient folles Deo gratias
Toi dont tous les marchands honnêtes N'auraient pas de tes chansonnettes Donné deux sous Voilà qu'pour leur déconfiture Elles resteront dans la nature Bien après nous Alors qu'avec tes pâquerettes Tendres à mon cœur fraîches à ma tête Jusqu'au trépas Si je ne suis qu'un mauvais drôle Tu joues toujours pour moi le rôle De l'Auvergnat |