Paroles et musique : René RIVEDOUX

 

 

IDYLLE PHILOMéNALE

 

Quand j'ai croisé la Martine

C'était par un beau matin

Elle s'achetait des bottines

Et j'lui trouvais très beau teint

Nous partîmes en limousine

Visiter le Limousin

Après comme on le devine

Ma p'tite femme elle devint

 

Ma concierge qui est amène

Tous les matins m'serre la main

Même qu'au moment des étrennes

Dans ses bras elle m'étreint

Cela m'attire des scènes

Que je supporte à dessein

Pour ne pas qu'ma Philomène

Un beau jour me file aux mains

 

Son manteau de ballerine

Gentiment lui bat les reins

Sa robe de percaline

Lui vient de son père câlin

Tandis que je me surmène

Dans un travail surhumain

Elle arpente l'avenue du Maine

En t'nant son fichu d'une main

 

Comme j'ai un chien et une chienne

Qui me viennent d'un autrichien

Ma p'tite femme qui est vosgienne

M'a dit "pour élever vos chiens

Vous aurez beaucoup de peine

Car au pays transalpin

J'ai connu une helvétienne

Qui a jamais pu élever l'sien"