REFRAIN

Que le le temps passe vite

Hier j'étais encore enfant

Le cœur tout neuf comme un printemps

Et des rêves dans chaque crique

Que le le temps passe vite

Et d'avenir en souvenirs

Mon amour autant va le temps

Autant en emporte le vent

Voici venus mes cinquante ans

Et je vis toujours en dimanche

Funambule sur le fil du temps

Toujours vieil oiseau sur les branches

Mes amours n'en finissent pas

De se traîner de morte en morte

Au fil des années disparues

Mes amoureuses prennent la porte

REFRAIN

J'ai un cœur de mont-de-piété

Où sont bijoux de toutes sortes

Lettres d'amour baisers fanés

Grands béguins que le vent emporte

L'âge ne donne pas de raison

C'est la raison qui prend de l'âge

Ce sont les choses qui s'en vont

Dans l'inéluctable naufrage

REFRAIN et FIN