Paroles :Henri CONTET

Musique : Norbert GLANZBERG

 

padam padam

Cet air qui m'obsède jour et nuit

Cet air n'est pas né d'aujourd'hui

Il vient d'aussi loin que je viens

Traîné par cent mille musiciens

Un jour cet air me rendra folle

Cent fois j'ai voulu dire pourquoi

Mais il m'a coupé la parole

Il parle toujours avant moi

Et sa voix couvre ma voix

 

Padam padam padam

Il arrive en courant derrière moi

Padam padam padam

Il me fait le coup du souviens-toi

Padam padam padam

C'est un air qui me montre du doigt

Et je traîne après moi comme un drôle d'erreur

Cet air qui sait tout par cœur

 

Il dit: "Rappelle-toi tes amours

Rappelle-toi puisque c'est ton tour

'y a pas d'raison pour qu'tu n'pleures pas

Avec tes souvenirs sur les bras"

Et moi je revois ceux qui restent

Mes vingt ans font battre tambour

Je vois s'entrebattre des gestes

Toute la comédie des amours

Sur cet air qui va toujours

 

Padam padam padam

Des "je t'aime" de quatorze-juillet

Padam padam padam

Des "toujours" qu'on achète au rabais

Padam padam padam

Des "veux-tu en voilà" par paquets

Et tout ça pour tomber juste au coin d'la rue

Sur l'air qui m'a reconnue

 

.... Écoutez le chahut qu'il me fait

 

.... Comme si tout mon passé défilait

 

.... Faut garder du chagrin pour après

J'en ai tout un solfège sur cet air qui bat

Qui bat comme un cœur de bois