Paroles : Renaud SÉCHAN
Musique :Renaud SÉCHAN
adieu minette
Sous tes cheveux beaucoup trop blonds Décolorés ça va de soi T'avais une cervelle de pigeon Mais j'aimais ça mais j'aimais ça Au fond de tes grands yeux si bleus Trop maquillés ça va de soi T'avais quèquechose de prétentieux Que j'aimais pas que j'aimais pas J'avais la tignasse en bataille Et les yeux délavés Je t'ai culbutée dans la paille T'as pris ton pied
REFRAIN Adieu fillette Nous n'étions pas du même camp Adieu minette Bonjour à tes parents
Tu m'as invité à Deauville Dans ta résidence secondaire Je m'suis fait chier comme un débile Dans cette galère dans cette galère Tu m'as présenté tes copains Presque aussi cons qu'des militaires C'étaient des vrais républicains Buveurs de bière buveurs de bière Le grand type qui s'croyait malin En m'traitant d'anarchiste J'regrette pas d'lui avoir mis un pain Avant qu'on s'quitte
REFRAIN
Et quand t'es rentrée à Paname Super-fière de ton bronzage T'as pas voulu poser tes rames Sur le rivage (c'est une image) Tu m'as téléphoné cent fois pour que j'passe te voir à Neuilly Dans ton pavillon près du Bois Et j'ai dit oui et j'ai dit oui J'suis venu un soir à ta surboum Avec vingt-trois d'mes potes On a piétiné tes loukoums Avec nos bottes
REFRAIN
Faut pas en vouloir aux mariolles Ils ont pas eu d'éducation A La Courneuve y'a pas d'écoles Y'a qu'des prisons et du béton D'ailleurs ils ont pas tout cassé Ils ont chouravé qu'l'argenterie Ton pote qui f'sait du karaté Qu'est-ce qu'on y a mis qu'est-ce qu'on y a mis Ton père j'l'ai traité d'enfoiré Excuse-moi auprès d'lui Si j'avais su que c'était vrai J'lui aurais redit
REFRAIN
Maintenant j'ai plus envie d'causer Tu devrais déjà avoir compris Qu'on n'est pas né du même côté D'la bourgeoisie d'la bourgeoisie Arrête une minute de chialer Tu vois quand même que j't'oublie pas J'te téléphone en P.C.V De Nouméa de Nouméa Ça fait trois semaines que j'suis bidasse L'armée c't'une grande famille La tienne était moins dégueulasse Vivement la quille
REFRAIN et FIN |