Paroles : Jean-Roger CAUSSIMON

Musique : Eric ROBRECHT

 

LES COPAINS DE MAI

Sur le chemin de ma bohème

J'ai vu des enfants qui passaient

Si l'avenir les angoissait

Ils voulaient espérer quand même

Notre rencontre fut trop brève

Où sans se le dire on s'aimait

En partageant les mêmes rêves

Le temps que dure un mois de mai (bis)

 

Car cette ville où l'on se rate

Est sans pitié pour les printemps

La vie les prend la vie les gâte

Au sens banal où je l'entend (bis)

 

Ne voulant plus être gamines

Ni plus faibles que les garçons

Les filles avaient des façons

Un peu troublantes d'androgynes

L'amour n'était à les entendre

Qu'un passe-temps de gré à gré

C'était bien sûr pour se défendre

Et d'en souffrir et d'en pleurer (bis)

 

Car cette ville où l'on se rate

Est sans pitié pour les amants

La vie les prend la vie les gâte

Au sens cruel où je l'entend (bis)

 

Sur trois accords d'une guitare

Nous chantions les mêmes chansons

Mais le destin a ses raisons

Sans doute quand il nous sépare

Suis-je encore dans votre mémoire

Moi qui voudrais vous supplier

De ne jamais penser ni croire

Que je pourrais vous oublier (bis)

 

Car cette ville où l'on se rate

Est sans pitié pour les printemps

La vie les prend la vie les gâte

Dans le non-sens où je l'entend

Où sont vos coeurs adolescents