Paroles : Michel DRÉANO
Musique : Jacques DELJÉHIER
FLEUR DES HALLES |
L’an 2000 est passé il ya belle lurette Que l’odeur des marrons dans la rue des Prairies Et que l’accordéon au bal du jazz-musette Me font du vague à l’âme en hiver à Paris Disparus les biffins les chiffonniers moqueurs Les radars sur la zone nous flashent à cent à l’heure Tandis que les fantômes goualent à fendre le cœur Des chansons de Fréhel sous le grand échangeur
REFRAIN Si l’âme populaire du Paris de naguère S’en est allé flâner du coté du canal au-delà de Pantin J’irai la dénicher la jolie fleur des Halles Derrière les moulins derrière les moulins
Pourquoi Martin Nadaud le maçon limousin N’a-t-il plus sa station ligne numéro trois Devant le Père-Lachaise le métropolitain A préféré l’offrir à Léon Gambetta C’est fini les Lilas direct par Levallois Pour joindre Bagnolet Gallieni c’est tout droit Là les nouveaux apaches s’inventent un opéra A la hip à la hop à la hue à la dia
REFRAIN
Ça fait déjà trente ans qu’on nous a mis d’équerre Nous laissant miroiter comme à nos pauvres pères L’espoir d’un pavillon en banlieue ouvrière Une maison en meulière donnant sur le cimetière Mais si j’écris encore jusqu’à des heures indues Le poème stellaire du Paris disparu C’est qu’à ma nostalgie va succéder la liesse Pour chanter dans les rues au printemps la jeunesse
REFRAIN et FIN |