J’avais l’cœur en vacances je croyais en ma chance

Je guettais l’aventure

Et quand je l’ai croisée en sortant du ciné

De ma villégiature

Tout de suite elle m’a plu pourtant il m’a fallu

Vaincre ma nonchalance

Pour oser l’aborder aux terrasses ombragées

Du grand Café de France

REFRAIN

Elle s’appelait Sasha

Elle avait des yeux de chat

Où passaient des nuages gris

Couleur de sa mélancolie

Plus loin dans la journée nous nous sommes retrouvés

Devant un mojito

J’ai su trouver les mots ne pas parler boulot

J’ai joué les rigolos

Quand nous sommes partis  il faisait presque nuit

Sur cette ville d’eaux

Jusqu’alors très rieuse elle m’apparut soucieuse

Devant le casino

REFRAIN

Ensuite au restaurant elle a pris les devants

Et s’est levée de table

Aussitôt disparue s’engouffrant dans la rue

Je m’suis senti minable

J’ai filé à la gare où j’ai pu la revoir

Devant un café-crème

Au comptoir adossée perdue dans ses pensées

Elle m’a fait de la peine

REFRAIN

De loin je l’observais tout en elle m’attirait

Sa beauté sa folie

J’ai fini par lui dire « attendez donc lundi

Pour rentrer à Paris »

Elle me répondit « viens j’aime l’amour dans les trains

Couchettes et wagons-lits »

Et là dans cette gare sur le quai des départs

Moi je me suis enfui

REFRAIN

Les années ont passé mais je n’peux oublier

Ses yeux de chat blessé

Je me demande encore dans mon nouveau décor

Si je n’ai pas rêvé

D’une nymphe fêlée dans une ville d’eaux

Coquette et démodée

Où le cœur en vacances je croyais en ma chance

En guettant l’aventure

REFRAIN et FIN